{Résolu} Quand Grazia se fout de la propriété intellectuelle…

Un jour, je reçois un message un peu étrange dans ma boîte mail. Une personne travaillant chez Grazia me contacte pour obtenir une photo de l’une de mes recettes en Haute Définition.
Ne distribuant pas ce genre de fichiers à n’importe qui, j’entreprends de me renseigner sur le but de la transmission de ce fichier. Mon contact m’écrit effectivement depuis une adresse Hotmail. Rien ne me prouve alors qu’il s’agisse bien d’une personne travaillant chez Grazia.

A mes demandes de précisions je ne reçois que des informations floues mais me permettant de savoir la ligne éditoriale dans laquelle se trouverai ma photo ainsi que la date de publication du magazine. A l’aide de quelques personnes, je parviens à vérifier que cette personne travaille bien pour Grazia.

J’envoie donc ma photo en haute définition en précisant : « merci de bien y insérer le crédit Stella Cuisine et l’URL du site ». Ce à quoi on me répond favorablement.

CaptureVoir l’image en grand

recettedetoxwaterpommecitronvert_stellacuisineMa photo de la recette « Detox Water » qui intéressait Grazia

Ayant loupé la sortie du magazine, je décide de l’acheter en kiosque numérique, et heureusement, cela m’aura au moins coûté moins cher !

Et… quelle surprise !
Je découvre :
1/ Que ma photo a été détourée et retravaillée ce qui ne me plaît pas DU TOUT
2/ Qu’il n’y a aucune mention de Stella Cuisine, d’URL du blog etc.
3/ J’ai bien peur que maintenant que MA photo existe dans leur base de données sans crédits, ils la réutiliseront sans doute à tout va… librement !

Capture2

Notez que tous les crédits y sont, sauf pour ma photo amputée…

Je ne cautionne pas du tout de telles pratiques, et j’avais déjà exposé quelques unes de mes raisons dans cet article. Généralement, je ne « donne » pas mes photos. Mais devant la visibilité presse que cela pouvait m’accorder, j’avais accepté assez facilement.
Par ailleurs, j’ai déjà eu d’autres collaborations de ce type avec d’autres magazines de presse qui s’étaient toutes déroulées dans le plus grand respect. De toute évidence, j’aurai du faire confiance à mon flair dès le départ…
De plus, le service aurait pu me contacter en disant « nous n’avons finalement pas pu insérer votre crédit photo », je me serai également un peu moins mise en colère…

Ainsi, je conseille à tous mes amis blogueurs (food ou pas) de ne jamais collaborer avec Grazia, et à tous mes lecteurs de ne pas cautionner ce genre de pratique en boycottant le magazine et en partageant le plus possible ce billet sur les réseaux sociaux.

Je vous remercie de votre soutien.

Mise à jour à 18h : j’ai pu entrer en contact, grâce au partage de cet article uniquement, avec la responsable qui m’a assuré que l’info du crédit n’est jamais remontée dans leur base de données, et qu’en plus elle ne comprend pas pourquoi l’image a été retouchée. Assurément, on ne peut rectifier le tir quand il s’agit du print, ainsi elle me propose de dire quelques mots sur Stella Cuisine dans un prochain numéro, lorsque nous aurons trouvé un thème qui entre dans leur ligne éditoriale.
Apparemment, il y a eu une grosse erreur de communication qui malheureusement a atteint mon travail. J’espère que nous trouverons rapidement un sujet qui nous permettra d’avoir une collaboration saine.

J’aurai effectivement pu demander une contrepartie financière mais je ne l’ai pas fait pour la simple raison que ce n’était pas mon projet à la base. Il s’agissait pour moi d’une parution presse qui s’annonçait bénéfique pour mon travail et non pas d’une commande de photo. Si je suis pour le respect du travail et de la notion « tout travail mérite salaire », j’estime qu’il n’est pas nécessaire de dégainer les factures à tout va.

Je vous remercie pour vos réactions qui m’ont permise de trouver une issue qui semble positive à cette situation inconfortable.

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  1. Je boycottais déjà Grazia depuis un moment …. mais ça va pas s’arranger là !
    Bande de gros naze qui ne sont même pas capable de faire de tenir leurs engagements !
    Ils sont pénibles sérieux ….
    Je fais tourner et bon courage !

  2. Tu as bien raison de ne pas te laisser faire… Faisons passer l’info !

  3. Ca craint et en plus ce détourage à la sauvage… :/

  4. A la sauvage comme tu dis ! Etant moi même graphiste je ne peux que constater que le travail est mal fichu en plus !

  5. Ce qui est fou c’est qu’ils mettent le crédit pour tout le reste mais pas pour toi…

  6. Je pense que tu devrais exposer ton point de vue en leur écrivant et en poussant un gros coup de gueule … un peu comme un droit de réponse, histoire que ton histoire serve! Car même si tu fais part de ton expérience sur le blog, Grazia n’est pas informé de ton mécontentement et ça, je crois que c’est important qu’ils le sachent qu’il faut pas se foutre de ta pomme …
    Bon courage 🙂

  7. Marinouaustralie, merci de ton commentaire. Ils en sont informés par les réseaux sociaux et par un mail que j’ai envoyé au contact que j’avais.

  8. C’est vraiment honteux. Très bonne idée que de les boycoter désormais par le biais de cet article que je m’empresse de twitter. Ce genre de pratique doit être diffusé largement pour pénaliser les coupables et dissuader ceux qui penseraient avoir recours à de telles pratiques !

  9. Salut,
    Le mieux est tout simplement d’envoyer un courrier recommandé avec les explications (en parfaite diplomatie) et avec une facture. Les photographes font comme cela et cela ne génère moins de soucis.
    La facture … toujours la facture … là ça calme assez rapidement.

  10. Merci du conseil, je vais préparer ça !

  11. Je vais partager ! Grâce aux réseaux sociaux, aujourd’hui le pot de terre à sa chance contre le pot de fer !
    Et bravo pour ces jolies photos 😉

  12. NAn mais ça ne se fait pas ! Quel toupet ! Envoie leur ta facture …Et sale la !!!
    Je partage sur les réseaux sociaux !!!

  13. Bonjour,
    Je ne connaissais pas votre blog. Je le découvre via twitter parce que le relais marche bien.
    Je suis ravie de découvrir ce superbe blog (dommage que ce soit dans ces circonstances)
    D’autant plus que votre photo est bien plus jolie que celle qui parait dans le magazine pour le coup!
    Courage ! Je relaie aussi! A bientot

  14. Bonjour, étant moi même amené à faire circuler sur le net des photos de mes créations textiles, j’ai souvent eu peur de me les faire « piquer » et donc j’y appose un copyright c’est à dire le nom de mon entreprise dessus. Ainsi si quelqu’un veut s’approprier ma photo et par ce biais ma création, il y a mon copyright d’intégrer. A faire je pense pour se protéger et comme l’on souligné les autres, courrier avec accusé de réception pour laisser une trace. De plus je n’ai jamais acheté Grazia et ne l’achèterais jamais…..

  15. C’est un très bon conseil 😉

    Après je sais pas si ça compte au point de vue juridique :/

    Car les photographes sont en général auto-entrepreneur donc inscrit à la chambre du commerce :/

    Je ne sais pas si un particulier peu vraiment envoyer une facture de son propre chef :/

    A tester, tu nous diras stella 🙂

  16. Light to me > Ca tombe bien je suis auto-entrepreneur 😉

    Nanou je vous remercie. C’est bien ce que je fais également mais là on me contactais justement pour avoir la photo en Haute Définition, et par « confiance » je précise le copyright à utiliser et je ne l’appose pas sur la photo HD. Je le ferai la prochaine fois…

    Tata tricot, je vous remercie pour vos compliments, cela me touche !

  17. une lettre en recommandée avec l’aide d’un avocat (voir souvent les contrats d’assurance vie privée) et grazia n’aura d’autre choix que d’acheter la photo…et d’assurer le remboursement du préjudice, la propriété intellectuelle est là pour ça, surtout si vous avez bien conservé tous les mails ! ne lâchez pas

  18. Pas de soucis pour le partage de ton article. J’ai l’impression que cela arrive de plus en plus fréquemment, et pas seulement pour des photos.
    Bon courage, j’espère que tu obtiendras réparation de la part de ce magasine, à minima un erratum dans le prochain numéro avec mention de ton crédit photo et de ton blog.

  19. Je partage cet article afin de tenir les copines au courant !

  20. bjr,
    vous avez toutes les preuves (échanges de mèl …) pour les faire condamner en justice si aucune réaction de leur part à votre recommandé.
    ne vous laissez pas faire. faire du fric avec le travail des autres, c’est purement honteux !

  21. Le plus simple c’est d’envoyer une facture au magazine pour les droits!

  22. C’est par FB que nous avons lu cette histoire – à boycotter absolument !

  23. non mais c’est incroyable !!! j’hallucine !! booooh Grazia :-((

  24. Pour info, j’ai une personne de Grazia qui m’a contactée. Je la rappelle ce soir une fois sortie du boulot en espérant qu’on puisse trouver une issue raisonnable à ce problème.

  25. Comme quoi, il n’y a pas que les mannequins qui aient le droit à Photoshop …
    Ta photo est tellement pleine de peps, pleine de gourmandise.

    Je partage l’info du coup.
    Et moi aussi, je n’hésiterais pas à leur écrire.

  26. Je ne sais pas si « gueuler » comme ça sur ton blog et les réseaux sociaux te servira plus que de les appeler puis d’envoyer en recommandé avec AR ta facture avec copie de l’échange de mail.
    Par contre en tant qu’AE je crois pas que tu puisses facturer une cession de droit…

  27. Je ne sais pas si mon com est passé (je n’ai pas vu d’attente de modération…)
    Donc je te disais que de plutot gueuler sur twitter et appeler au boycott de plutôt regler cela à l’amiable en les appelant et en leur exposant le soucis et surtout en envoyant ta facture en recommandé + AR avec en copie l’échange de mail.
    Mais par contre je ne pense pas que tu puisses facturer une cession de droits en tant qu’AE (j’en suis quasi certaine même).

  28. Effectivement je partage tout de suite ! Inadmissible ! Le moins qu il puisse faire et de te consacrer une demi page du prochain numéro!

  29. Ton commentaire est bien passé Lola.

    J’ai effectivement réagit au quart de tour pour une raison simple : la confiance que j’ai accordée à ce magazine à été baffouée. J’ai insisté sur le fait que je souhaitais qu’on y appose les crédits et cela n’a pas été fait, malgré qu’on m’aie assuré le contraire.

    Par ailleurs, il n’a jamais été question d’une telle retouche photo, ce qui bouffe encore un peu plus mon travail d’auteur.

    C’est comme si j’étais écrivain, que j’envoyais mon manuscrit à une maison d’édition, et qu’elle décidait de ne garder que les 50 premières pages… cela ne me plaît pas, et on ne m’a pas demandé l’autorisation.

    De plus, mon interlocutrice ne travaillant plus chez Grazia, je n’avais plus aucun interlocuteur direct.

  30. Nan mais quelle honte !!!
    Je n’en reviens pas ^^
    Ne te laisse pas faire tu as raison ! Ils doivent te rémunérer pour avoir utilisé ta photo (par ailleurs beaucoup plus jolie en originale que dans le magazine).
    j’espère que tu obtiendras gain de cause.
    Biiises 🙂

  31. Quand tu autorises quelqu’un à utiliser ta photo, il faut à tout prix que tu encadres cela. Tu dois faire une cession de droit (qui peut être gratuite ou rémunérée) de représentation, de reproduction et/ou d’adaptation (si tu autorises qu’on touche à ton image) qui doit être bien délimitée avec une étendue de cession (là le mag papier de grazia), la durée, le territoire et la destination.
    Mais pour cela faire cela et être protégée tu dois être auteur photographe pas AE (là dans ce cas je sais pas comment tu peux te protéger vu que tu peuyx pas faire de cession de droit d’auteur).
    Tu trouveras plus d’info là :
    http://desdroitsdesauteurs.fr/2011/12/comment-bien-rediger-une-cession-de-droit-d%E2%80%99auteur/
    http://www.upp-auteurs.fr/profession_photographe.php?section=juridique

  32. J’ai été un peu trop naïve en effet, pourtant je suis normalement très attentive.
    Merci pour tes infos, je vais lire ça.

  33. Et juste si je peux me permettre, ce genre d’article risque plutôt de jouer en ta défaveur car il montre à la fois ton amateurisme (tu n’as pas défini de cadre à ta cession) et que tu ne règle pas les choses à l’amiable mais préfère faire ça en public. Ca ne te fait malheureusement pas de la bonne pub…

  34. Dans ce cas l’amateurisme vient tout autant de ma part que de la leur.
    Un magazine tel que celui ci devrait obligatoirement se protéger en faisant une cession de droit.

  35. Lamentable et trop courant. La seule chose à faire est à suivre la procédure dans ce genre de cas, envoyer lettre recommandée AR à Grazia, en rappelant l’accord qui avait été conclu avec copie des mails, et de la publication sans le crédit. Tu réclames qu’il soit mentionné à la prochaine parution un erratum avec mention de ton copyright, ou à défaut de cet erratum un règlement de droit d’auteur concernant la parution de XX euros (bien qu’en principe même rémunérée le crédit doit figurer quelque part). Ensuite tu précises qu’en l’absence de répondre, tu auras recours en justice.
    En principe ça s’arrangera, ils sont bien au courant de tout ça car il publient des tas de photos avec des droits exhorbitants, pour eux ta photo était plus jolies que celle de fotolia… et gratuite. D’ailleurs peut-être devrait tu la proposer en vente chez fotolia 🙂
    Mais réclamer par mail n’aboutira à rien. Au moins il verront que tu est au courant du droit…
    bonne chance !

  36. Et donc chez Grazia on détour à la truelle ??

    C’est scandaleux, le mail te donnera raison mais bon, aller se mettre dans une bataille face à Grazia c’est perdre du temps, de l’argent et de l’énergie :/

  37. Lola, attention à tes conseils qui relèvent aussi de l’amateurisme (méconnaissance totale du droit de la propriété intellectuelle).
    Code de la Propriété intellectuelle, Art. L112-1 : « Les dispositions du présent code protègent les droits des auteurs sur toutes les oeuvres de l’esprit, quels qu’en soient le genre, la forme d’expression, le mérite ou la destination. » (Que l’on peut compléter par le 9° de l’Art. L112-2.

    En clair, le statut du titulaire des droits n’a strictement rien à voir avec le statut de l’oeuvre qui est nécessairement protégée même quand elle n’est pas le fruit d’un photographe pro. Les photos de monsieur tout-le-monde, surtout lorsqu’elles sont retouchées (cf. le 9° du L112-2) sont tout autant sujettes à la protection du CPI que les autres…

    Ce genre d’article ne peut causer du tort qu’aux responsables réels, à savoir la rédaction de Grazia, qui, manifestement, est incapable d’avoir un suivit des pages pro. Que font les chefs de rubriques, les chefs du service photo, les SR ou la rédaction en chef. Une page passe en relecture avant d’être envoyée en BAT devant quelqu’un ou tout ce petit monde voit passer des photos sans crédit sans tiquer ?
    Heureusement que dans le groupe Mondadori on trouve des magazines bien plus pro !

  38. Je confirme avoir déjà pu collaborer avec d’autres titres chez Mondadori et je n’ai jamais eu aucun soucis.

  39. Je ne publie généralement pas de commentaires mais je déroge à la règle pour une fois et t’apporte mon soutien. J’espère que ton article, qui est en train de créer un petit badbuzz, va susciter l’intérêt de Grazia et que ce genre de mésaventures n’arrivera plus (on peut toujours rêver…)

  40. Alors Guillaume il faudra que tu m’expliques en quoi mes propos viennent contredire ce que tu as écrit? Je disais que pour facturer une cession de droits les statut d’AE ne fonctionnait à mon avis pas. Je n’ai jamais dit que ce n’était pas l’auteur des photos et qu’elle n’était pas protégée.
    Et bien sûr que grazia se doit de vérifier (mais bon on connaît bien la réalité, les photos sans crédit sont légion dans les magazines). Là où ça risque de la desservir c’est pour des prochains clients, personne n’aime les gens qui râlent sur le net avant d’avoir tenté de régler le soucis en face à face, ce n’est pas plus pro que l’attitude de grazia.

  41. Envoie-leur ta facture !!! C’est inadmissible !!

  42. Lola,

    Il se trouve que j’ai bien contacté mon interlocuteur, mais apparemment l’information n’est pas remontée puisque cette personne a quitté l’entreprise.

    Donc quand on me supprime mon copyright, qu’on retouche ma photo et qu’en plus je n’ai aucun contact, je râle.

  43. Bonjour Stella,
    Je ne voudrais pas faire l’avocat du diable mais depuis quand pour un usage professionnel utilise t’on une adresse privée ? Vu tout le mal par la suite que vous avez eu pour avoir quelqu’un, êtes-vous certaine de ne pas avoir été manipulée par quelqu’un ayant quitté le magazine depuis qui s’est attribué en interne la photo ?
    Même si le droit d’auteur vous reste attaché, vous partez du principe que le magazine n’a pas été correct avec vous mais encore faut-il qu’il fut au courant.
    Ce ne sont que des interrogations à la lecture des commentaires car en principe Mondadori n’a aucun problème pour trouver des photos (en clair n’a pas besoin de les piquer)

  44. Contente de lire que tu as pu trouvé une solution avec le magasine.
    Mais vraiment c’est pas cool d’utiliser ta photo et d’en plus la retoucher sans te demander ton autorisation.

  45. Bonsoir Maryo,
    Je me suis effectivement posé la question. Raison pour laquelle je n’avais pas immédiatement répondu au mail et après enquête, j’ai pu vérifier que cette personne travaillait bien chez Mondadori et était toujours en poste. C’est uniquement après cette vérification que j’ai envoyé la photo.
    Par ailleurs, je ne souhaite pas incriminer mon interlocuteur puisqu’il s’agit d’un travail d’équipe au complet qui n’a pas été fructueux.
    J’ai eu une responsable au téléphone qui m’a expliqué le process et le soucis rencontré, et qui m’a présenté ses excuses suite à ces écarts. Nous allons voir pour travailler ensemble sur une prochaine publication en tout respect des droits cette fois.

    Effectivement Mondadori n’a pas besoin de cela, et je le sais puisque j’ai déjà travaillé avec eux sur un autre support et qu’ils ont été particulièrement respectueux du travail fourni. Mais ce qui m’a mise en rogne c’est vraiment la retouche en plus du crédit. C’était, dirons-nous, la cerise sur le gâteau !

  46. Au temps pour moi Lola cependant les documents de cessions de droits ne nécessitent pas forcement un statut pro particulier même en échange d’une rétribution financière. Pas besoin d’être un photographe pour se faire acheter un cliché dans le cadre d’un contrat de cession de droits d’auteurs ou de licence d’exploitation (exclusive ou non exclusive). 😉

  47. Et bien les choses s’arrangent donc :). Et ils ne pourront pas utiliser ta photo à l’envi puisque tu n’as pas cédé ton droit patrimonial.
    L’appel au boycott était un peu extrême mais l’histoire finit bien :).

    Par contre, un peu plus de vigilance dorénavant et surtout la prochaine fois demander un mail officiel avec l’adresse Mondadori. Lorsqu’on me contacte pour utiliser une photo, la plupart du temps c’est d’abord un juriste qui me contacte pour aplanir la collaboration.

  48. D’où l’importance de bien surveiller ses créations de façon régulière. En tant que rédacteur je me fais assez souvent pomper mes contenus sur les blogs que j’anime. Souvent il s’agit de paragraphes qui sont légèrement remaniés mais la ressemblance à 99% ne trompe pas. Dans ce cas là je fais faire un constat d’huissier et ensuite j’envoie la cavalerie (lettres recommandées avec AR). Si la propriété intellectuelle n’est toujours pas rétablie (avec au moins un lien vers la page copiée) alors je fais comme toi en dénonçant le plagiat sur les réseaux sociaux. En général l’E-reputation fait assez peur et aujourd’hui la fausse excuse « c’est le stagiaire on savait pas on recommencera pas c’est promis  » ne passe plus. Y’en a marre de se faire piétiner.

  49. Et encore à vous, ils ont demandé l’autorisation ou du moins vous ont prévenu. Une de mes photos s’est retrouvée dans un grand journal belge sur une demie-page sans aucune indication. A l’envoi d’un mail de protestation, le journal n’a même pas daigné me répondre ! De toute façon, ils savent bien que l’on ne va pas se défendre en international !

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