Les Paysans de Rougeline, culture en écoserres de tomates pour le bien de l’environnement

Le commencement

Grâce à vous, mes chers lecteurs, j’ai l’opportunité de vivre des expériences incroyables. Je profite de ces quelques lignes pour vous remercier d’être toujours plus nombreux à lire, commenter, partager mes recettes, et à me permettre de grandir avec vous.

Les Paysans de Rougeline, culture en écoserres de tomates pour le bien de l'environnement
De belles tomates en cours !

C’est donc pour vous parler d’une belle histoire que je démarre cet article.

Des petites tomates cerises « Zéro Résidus de Pesticides »

Il y a quelques temps, je découvrais dans mon supermarché une petite boîte de tomates cerises avec un logo particulier « Zéro Résidus de Pesticides ». Je ne cherche pas à en savoir plus. J’achète cette petite boîte de tomates cerises panachées et je rentre chez moi les déguster pour un apéro entre amis.

Départ pour Arles, à la rencontre des producteurs

Quelques semaines plus tard, je suis invitée à découvrir « Les Paysans de Rougeline », groupement de 159 producteurs à l’origine de ces petites barquettes « Zéro Résidus de Pesticides ».
J’apprends alors que ces délicieuses petites tomates sont produites dans des écoserres, une nouvelle voire entre l’agriculture conventionnelle et le bio.

Le week-end dernier, j’ai été invitée à visiter ces écoserres pour mieux comprendre de quoi il s’agissait, et de pouvoir vous retranscrire tout ce que j’ai pu apprendre.

Le système d’écoserres

C’est accompagnés de Davy et Vincent, les producteurs des tomates « Les Paysans de Rougeline » que nous découvrons alors ce système hautement technologique. Les deux frères nous confient avec une certaine amertume que dans l’agriculture, il est difficile de faire bouger les lignes. Si nous, consommateurs, acceptons à bras ouverts les avancées technologiques dans notre quotidien (smartphones toujours plus puissants, objets connectés…), dans nos esprit la culture des fruits et légumes doit rester traditionnelle.
Pour autant, les évolutions technologiques sont primordiales aujourd’hui pour l’agriculture et l’environnement. Et cela n’est pas signe d’industrialisation ou de perte de qualité, bien au contraire.

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Une des lignes des écoserres

C’est grâce aux avancées technologiques que les écoserres ont pu être conçues de sorte à ce que l’agriculture préserve l’environnement.
En agriculture traditionnelle, un plant de tomate épuise énormément les ressources de la terre dans laquelle il est planté et demande beaucoup de ressources (en eau principalement). Par ailleurs, c’est à la base une plante tropicale qui nécessite une richesse au niveau du climat qui n’est pas toujours au rendez-vous en France.

Ainsi, les écoserres ont été conçues pour éviter d’avoir à utiliser plus que de raison des engrais, ou d’avoir recours au pesticides qui polluent ensuite les nappes phréatiques.

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Tomates cerises

Le principe est simple : c’est comme si on cultivait sur notre balcon des plants de tomates (dans les grandes lignes).
On part d’un substrat contenant une terre riche avec un peu d’engrais dans lesquels sont plantées les graines de tomates.
Chaque substrat est ensuite disposé sur une grande rangée qui est composée d’un système d’arrosage et de ventilation contrôlé.

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Substrat servant à la production des tomates
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Le système de ventilation des écoserres

Les écoserres permettent de contrôler et réduire considérablement la consommation d’eau, d’avoir une meilleure gestion des déchets, et de pratiquer la « Protection Biologique Intégrée » qui a pour principe de contrôler les insectes introduits dans les serres afin d’éviter les insectes ravageurs pour avoir l’équilibre de l’écosystème.

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Les tomates zéro résidus de pesticides cultivées en écoserre par Les Paysans de Rougeline

Préservation et responsabilité sociétale

Le métier reste pour autant manuel ! Selon les cultures, chaque hectare demande 5 à 12 personnes à l’ouvrage.

L’écoserre des Paysans de Rougeline permet de préserver les ressources naturelles (eau, sol, air, biodiversité…), d’être dans une logique de services écologiques (recours à la pollinisation, régulation climatique…), de minimiser l’usage des ressources dites sensibles telles que les engrais, et de contribuer efficacement au système alimentaire local.

En discutant avec les deux frères, nous constations très rapidement que malgré l’ampleur des écoserres et le nombre de personnes employées, le métier reste une passion pour eux. Ils ont vraiment à cœur de produire dans des conditions qui respectent l’humain, l’environnement et le métier. Et le résultat se sent dans les barquettes : des tomates savoureuses et des variétés inédites.

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Les tomates zéro résidus de pesticides cultivées en écoserre par Les Paysans de Rougeline

En cours de développement actuellement, une magnifique tomate noire, semblable à une prune. A l’intérieur, un arc-en-ciel de couleurs se conjuguent pour donner en bouche une saveur nouvelle !

Bref, si comme tout le monde j’aurai pu naturellement être sceptique à l’idée que renvoie le principe de serre, je suis aujourd’hui convaincue qu’il s’agit de l’avenir de l’agriculture tant ce système apporte et contribue à respecter l’environnement.

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Les barquettes présentant le produit zéro résidus de pesticides, et les photos des producteurs (les vrais !)

Petite visite d’Arles, ville de bonnes choses

Nous avons eu l’opportunité de profiter d’un excellent repas dans le restaurant « L’ouvre-boîte ». Situé au cœur de la ville et au pied de l’Hôtel du Cloître, ce restaurant profite d’une agréable place ombragée dans une petite ruelle toute mignonne. Sur le principe d’une guinguette, on y déguste une sélection de produits gastronomiques et des tapas. Les saveurs du sud sont donc au rendez-vous.

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Restaurant L’Ouvre-Boîte à Arles – Piquillos au thon, Sardines, Bellota
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Restaurant L’Ouvre-Boîte à Arles – Brandade de morue, artichauts, légumes pickles
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Restaurant L’Ouvre-Boîte à Arles

Et pour couronner le tout, nous avons été honorés de la présence d’un groupe de musique gitane grâce auquel nous n’avons pu nous empêcher de remuer des épaules et de taper dans les mains.

Un moment magique, tout simplement.

Par ailleurs, Arles dispose d’un marché MAGNIFIQUE pour les amateurs de belles choses. Ayant du trajet à faire pour rentrer, je n’ai pas pu me délecter de fruits frais… toutefois j’ai rapporté quelques belles fleurs de courgettes dont je ne tarderai pas à vous partager les recettes.

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Le marché d’Arles

Dernier moment fort de mon séjour provençal, un petit cours de cuisine avec le Chef Stephan Paroche, chef du Hameau des Baux à Maussane-les-Alpilles qui nous a concocté des petites tomates des Paysans de Rougeline, farcies au tourteau, avec des courgettes du jardin farcies à la brousse de chèvre. Le tout avec un petit jus de crabe et la finesse de quelques herbes du jardin. Un délice.

C’est ensuite au cœur du Relais du Castellet à Fontvieille que nous avons pu déguster un repas exceptionnel orchestré par le chef privé Jean-Baptiste.

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Ail Confit
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Petits farcis au veau, avec des tomates cocktails des Paysans de Rougeline

Olives fraîches et délicieux rosé en apéritif, la petite entrée du Chef Stephan Paroche, une purée à se damner accompagnée d’un agneau rôti et ail confit divins, des petits farcis au veau tout en délicatesse, un plateau de fromage à tomber à la renverse, une pêche pochée au sirop de verveine citronnée pour parfaire ce repas.

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Un apéritif très provençal
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L’entrée du Chef Stephan Paroche, puis le fabuleux plat : l’agneau rôti et la divine purée…
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Des fromages à tomber !
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Le relais du Castelet et le dessert : poire pochée au sirop de verveine

Il fallait bien une petite partie de pétanque pour nous aider à nous remettre de nos émotions avant de regagner nos contrées respectives.

Ce fut donc 24h riches en émotions, en gourmandise, en passion que j’ai eu l’honneur de passer en compagnie de Hervé, Cricri, Florence, Mythily, Sam, Nadia, Jenna et Sabine.

Un IMMENSE merci à Émilie qui a fait de ces quelques heures un moment magique, les petites attentions me sont allées droit au cœur.
Merci également aux personnes de l’agence nous ayant accompagnées, aux producteurs qui ont bien voulu partager leur passion avec nous. A tous pour la générosité, la simplicité, et l’amour qui nous ont été communiqués.

Informations pratiques

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  1. Superbement résumé avec des magnifique reportage photos.
    Un séjour très sympathique.

  2. Merci Jenna 🙂

  3. Je ne crois pas du tout à la réalité enrichie de cette ville d’Arles : tout ce que vous avez vu existe bien sûr, pas de problèmes mais ce n’est qu’une couverture, en grattant on trouve le réel ! ainsi 90 % des produits alimentaires que vous présentez ou que le restaurant présente sont importées d’au delà de cette région d’Arles, achetées à Arles peut-être , mais inconnues de la région d’Arles…vérifiez les factures ! Donc système alimentaire local, mon oeil!

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